lundi 27 avril 2009

Utopia : déméler les bonnes idées des fausses

Lors d'un échange anodin avec Madame, dans un endroit qui ne s'y prétait guère, me voici en train de digresser insatiablement sur un thème propre aux effusions prolixes: "Et si..."

Je ne doute pas un instant que la variante suivante rencontre un succès sans pareil au bar-PMU "Chez Dédé" ou près de la machine à café avec votre collègue Jean-Guy* : "Et si tu gagnais à l'Euromillions?"

Non, chers lecteurs, je ne vous propose pas d'étendre ici cette discussion de comptoirs mais d'en élaborer une autre pour laquelle Internet devrait être définitivement un média d'intérêt.

"Et si vous étiez Président de la République? Et si vous étiez Président d'une Europe fédérale unie? Et si vous aviez le pouvoir de faire adopter les lois de votre choix par la France ou l'Europe?"

L'intérêt de l'exercice sera de régulièrement analyser et soumettre à la critique les vraies et les fausses bonnes idées. Un exercice que je ne manquerai pas de tenter moi-même dans un premier temps.

Je me lance d'ores et déjà sur une première idée:

Et si j'étais Président d'une Europe fédérale?
Je ferais voter une loi sur les droits de douanes, soumettant toute importation à destination de l'Union Européenne à une taxe dont le taux serait fixée chaque année par une commission d'experts indexé sur la situation économique et sociale du pays de production et ce, par secteur d'activités.

Par exemple, l'importation de vêtements de prêt-à-porter produits aux Etats-Unis serait soumis à une taxe que la commission aurait établi à 15% (chiffre fictif) en raison de charges sociales plus faibles et d'un salaire moyen inférieur. L'importation des mêmes produits en provenance du Viêt-Nam serait soumis à une taxe établie à 150%.

Avantages: réduction du dumping social, incitation au développement économique intra-Européen, concurrence équilibrée et humaine entre économies des pays occidentaux et pays moins développés

Inconvénients: travail collossal, mise en application difficile, impact immédiat sur les économies moins développées hors Europe, entreprises européennes moins concurrentielles à court terme, effet dissuasif pour les capitaux et investissement à court terme

*Nulle envie de plagier la série à succès de la petite chaîne qui monte. Pour l'anecdote, un de mes collègues en France s'appelle Jean-Guy et disons qu'il a acquis une certaine notoriété au sein de l'entreprise qui n'est pas due à ses qualités professionnelles...

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